La symbolique du jeu de l'oie

La légende raconte que le premier Jeu de L'Oie serait né durant le siège de Troie. Palamède, élève du centaure Chiron et roi d'Eubée, inventeur de nombreux jeux, de dés, de dames et d'osselets, aurait élaboré ce jeu pour occuper les soldats désœuvrés durant l'interminable siège de la ville. Le parcours circulaire du jeu invitait à refaire le trajet de Thésée dans le labyrinthe du Minotaure tandis que le destin et les dieux réglaient la progression des joueurs qui avançaient à coup de dé. Le Jeu de L'Oie enseignait alors aux soldats achéens l'opiniâtreté et la bravoure qu'aucune épreuve ne décourage. 

Mots clefs : Pions, 63 cases, pièges, hasard...
Le jeu de l'oie permettrait ainsi de mieux comprendre le monde. Son tracé en forme de spirale rappelle le labyrinthe à parcourir pour arriver à cette connaissance. Pont, puits, prison, mort sont autant de figures du parcours.

La règle de base est intangible. Le jeu se joue avec 2 dés. Un premier coup décide de celui qui va commencer. L'oie signale les cases fastes disposées de 9 en 9. Nul ne peut s'arrêter sur ces cases bénéfiques et on double alors le jet.
Qui fait 9 au premier jet, ira au 26 s'il l'a fait par 6 et 3 ou au 53 s'il l'a fait par 4 et 5.
Qui tombe à 6, où il y a un pont, ira à 12.
Qui tombe à 19, où il y a un hôtel, se repose quand chacun joue 2 fois.
Qui tombe à 31, où il y a un puits attend qu'on le relève.
Qui tombe à 42, où il y a un labyrinthe retourne à 30.
Qui tombe à 52, où il y a une prison attend qu'on le relève.
Qui tombe à 58, où il y a la mort, recommence.
Le premier arrivé à 63, dans le jardin de l'oie, gagne la partie. À condition de tomber juste, sinon il retourne en arrière, sur autant de cases qu'il lui reste à parcourir.

Jules Verne base son roman Le Testament d'un excentrique sur le jeu de l'oie. Il s'agit d'un gigantesque jeu de l'oie : chaque case correspond à un État des États-Unis de l'époque. 

cases bénéfiques et hasardeuses qui permettent d'avancer plus vite ou de stagner, voire de rétrograder

Sources BNF + Wiki + livre de Robert-Jacques Thibaut  + personnelles

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire